La relation franchiseur-franchisé est souvent comparée à une relation de couple. Les non-dits peuvent être explosifs et les querelles fréquentes. Voici quelques clés pour la faciliter, étant rappelé qu’une bonne et vraie entente peut être économiquement très constructive.
Ainsi :
1- Un devoir de conseil préalable
Le devoir de conseil n’est pas réservé au profit du consommateur final ; il s’adresse aussi au candidat au réseau. Le Franchiseur doit comprendre la volonté du candidat, ses inquiétudes, cerner son degré de compétence, l’inviter à la transparence et le conseiller sur l’opportunité d’adhérer ou de ne pas adhérer. La bienveillance de l’écoute du chef de réseau, ses remarques objectives favoriseront un sentiment de gratitude du franchisé à son égard, et par suite la qualité des relations futures.
« L’harmonie doit indéfiniment se conquérir », écrivait Simone de Beauvoir.
2. Pendant toute la durée du contrat, il faut éviter certains écueils :
Certaines attitudes sont à privilégier :
– Le chef de réseau doit se déplacer
– L’animateur local doit redoubler de vigilance. Une présence très forte de la tête de réseau à ce moment fidélisera l’exploitant s’il s’en sort. S’il ne s’en sort pas, le chef de réseau sera plus sécurisé en cas d’action judiciaire.
Bienveillance, compétence et disponibilité du chef de réseau, transparence mutuelle, sont les clés de la bonne entente entre franchiseur et franchisés.